Varicelle: les précautions avant d’aller au soleil

Les vacances constituent un excellent moyen pour se détendre et se retrouver en famille. Même si l’un de vos enfants vient d’attraper la varicelle, cela ne peut constituer un frein au départ de toute la maisonnée. Une fois que celui-ci a reçu un traitement médicamenteux, la famille peut partir. Toutefois, il convient de prendre un certain nombre de précautions dans la mesure où varicelle et soleil ne font pas bon ménage.

Gros plan sur la varicelle

Les parents dont un ou plusieurs ont déjà attrapé la varicelle savent qu’est cette maladie. Mais si vous en avez juste entendu parler, sachez que la varicelle est une maladie très contagieuse engendrée par le virus varicelle-zona (VZV).

Elle atteint dans 90 % des cas les bébés ainsi que les jeunes enfants et se manifeste généralement par l’apparition de petites vésicules au niveau de la peau et des muqueuses. Si un cas de varicelle se manifeste dans votre entourage, il est probable que votre enfant va également être touché. Cependant, il n’y aucune raison de s’affoler puisqu’il s’agit d’une maladie bénigne qui va guérir après 10 à 12 jours.

Il faut savoir que les signes qui annoncent la varicelle sont :

  • Une fatigue persistante ;
  • Une fièvre peu élevée qui précède la plupart du temps l’apparition des premiers boutons ;
  • Un écoulement nasal.

Il est possible d’ailleurs que ces manifestations soient accompagnées de :

  • Douleurs musculaires et articulaires ;
  • D’une perte d’appétit ;
  • De maux de gorge et/ou de maux de tête.

Il est important d’emmener votre enfant consulter un médecin dès les premières éruptions de boutons. Lui seul peut diagnostiquer s’il s’agit bien de la varicelle et prescrire le traitement médicamenteux adapté ainsi que les précautions à prendre, notamment le rapport entre varicelle et soleil.

Varicelle et soleil : les précautions à prendre

varicelle

Il est important de noter que l’épiderme d’un enfant atteint par la varicelle est fragilisé par les poussées de boutons. Cela signifie qu’il est fortement déconseillé d’exposer ce dernier aux ardeurs du soleil. En effet, les rayons UV freinent considérablement la guérison des lésions cutanées et la cicatrisation.

Il est donc primordial de veiller à bien désinfecter les lésions et d’éviter de les exposer au soleil afin d’éviter les cicatrices. Et ce, même si des chercheurs britanniques argumentent que la propagation de la varicelle peut être enrayée par une exposition au soleil.

En ce qui concerne les précautions à prendre pour prévenir une interaction dangereuse varicelle et soleil, voici les principales mesures à prendre :

  • Limiter le temps d’exposition et ne pas hésiter de demander au médecin traitant s’il n’est pas contre-indiqué d’appliquer un écran total ;
  • Porter un chapeau ;
  • Enfiler des longs et amples vêtements afin de protéger les différentes parties du corps, notamment celles qui sont recouvertes de boutons ;
  • En cas de baignade, prendre une douche immédiatement après être sorti de l’eau. Dans ce cadre, il faut bien rincer la peau et la faire sécher par tamponnades. Ensuite, il ne faut pas oublier d’appliquer une lotion antiseptique pour prévenir toute surinfection des lésions.
  • Dans la mesure du possible, il convient d’éviter le contact avec le sable ainsi que les baignades en eau salée. En effet, cela risque d’accroître les démangeaisons.

Varicelle, vaccin et mutuelle  !

Comme vous le savez, la varicelle fait partie des affections sans gravité que peut attraper un enfant. En revanche, si vous êtes passé au travers durant l’enfance et que vous avez la varicelle à l’adolescence ou à l’âge adulte, les conséquences ne sont pas les mêmes. En effet, vous risquez :

  • une forte fièvre
  • une atteinte des organes par le virus
  • une surinfection des vésicules sur la peau
  • une pneumonie varicelleuse
  • une méningo-encéphalite
  • une inflammation des testicules ou ovaires, provoquant une diminution de la fertilité

Rassurez-vous, il existe un vaccin qui nécessite l’injection de 2 doses. La première doit se faire entre les 1 an et les 15 mois de l’enfant. La dose de rappel est injectée entre l’âge de 4 et 6 ans. Il est également possible de le faire plus tard, même durant l’adolescence ou à l’âge adulte, à condition d’être âgé de moins de 50 ans. Dans ce cas, les 2 injections seront séparées de 6 semaines. Vous devrez également faire une prise de sang préalable, pour vous assurer que vous n’êtes pas déjà immunisé contre la varicelle. En effet, vous pouvez l’avoir fait sans avoir développé de symptômes.

Au niveau de la prise en charge du vaccin par l’assurance maladie, cela dépend de votre situation. Il est remboursé à hauteur de 65 %, dans les cas suivants :

  • adolescent de 12 à 18 ans
  • adulte en contact avec la varicelle (dans les 3 jours après l’exposition)
  • personnes faisant des études médicales ou paramédicales
  • femme en âge de procréer

À titre indicatif, le produit coute un peu moins de 40 euros. À cela, vous avez aussi la consultation chez le médecin ou l’infirmière à payer. Pour ne pas avoir de reste à charge, il est donc conseillé d’avoir une complémentaire santé. Attention, toutes les mutuelles ne remboursent pas les vaccins facultatifs. Si vous n’êtes pas suffisamment bien couvert avec votre mutuelle, prenez donc le temps de vous renseigner. Sachez que vous pouvez trouver une mutuelle santé familiale avec lesfurets.com prenant en compte le remboursement des vaccins, quels qu’ils soient.

Bien entendu, si vous cherchez une autre mutuelle, il ne faut pas vous intéresser uniquement à la prise en charge de la vaccination. Ne serait-ce que du point de vue de la consultation, certains médecins ou pédiatres pratiquent le dépassement d’honoraires. Une mutuelle adaptée vous permettra d’être remboursé dans son intégralité. Il en sera de même pour les traitements contre la varicelle, non pris en charge par la sécu.

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