La maladie d’Alzheimer : conséquences et soins sur notre santé

Alzheimer est une maladie qui semble assez complexe, mais qui est de mieux en mieux comprise par nombre de personnes. Maladie dite neurodégénérative, elle résulte d’une lente perte des neurones. Elle provoque une lente dégénérescence des cellules nerveuses et par conséquent leur mort progressive. Elle commence au niveau de l’hippocampe qui est une structure cérébrale importante pour la mémoire et s’étend peu à peu. Petitement, cette maladie touche de nouvelles zones du cerveau et entraîne des troubles de la mémoire. La personne atteinte de cette maladie perd de façon progressive, ses facultés cognitives et son autonomie. Bien qu’il soit encore difficile de la guérir, la maîtrise de ses facteurs de risque et de ses mécanismes évolue depuis quelques années. Voici ici, un tour d’horizon sur la maladie d’Alzheimer. Dans ce guide, découvrez sa définition, son synonyme, son évolution et son diagnostic. C’est une solution qui vous permettra de tout savoir sur le mal qui touche de nombreux français.

La maladie d’Alzheimer : qu’est-ce que c’est ?

Maladie dégénérative, la maladie d’Alzheimer engendre un déclin progressif des facultés cognitives et de la mémoire. Autrement dit, il s’agit d’une maladie qui détruit peu à peu, les cellules nerveuses qui se produisent dans les régions du cerveau et qui sont liées au langage et à la mémoire. La pathologie se caractérise par une agglutination de protéines tau dans les neurones. Cela conduit à leur dégénérescence.

Au fur et à mesure qu’elle évolue, le malade a des difficultés à mémoriser les événements. Parfois, il ne parvient pas à reconnaître aisément les objets et les visages. Avec le temps, il a de plus en plus de difficulté à se rappeler de la signification des mots ou à porter son jugement sur des sujets précis. Selon des experts, cette maladie neuro dégénérative ou qui conduit à la mort neuronale s’aggrave au fil des années. Pour eux, elle évolue selon des stades. Ce sont ces stades qui permettent de définir l’évolution des capacités de la personne atteinte jusqu’à un stade avancé.

Caractérisée par une perte progressive de certaines fonctions intellectuelles conduisant des conséquences négatives dans les activités quotidiennes, cette maladie est rare avant 65 ans. En effet, la maladie d’Alzheimer est fréquente chez le sujet âgé. Par ailleurs, au nombre des cas fréquents enregistrés chez les patients ayant moins de 65 ans, 10 % concernent des malades qui sont atteints par les formes rares. Il s’agit en effet, de formes familiales héréditaires de la maladie. Après 65 ans, les études ont montré que la fréquence de la maladie d’Alzheimer est située entre 2 et 4 %.

Cependant, cela peut rapidement augmenter. La pathologie peut atteindre 15 % de la population à 80 ans. Ainsi, il est à noter qu’en France, les personnes atteintes de cette maladie sont aujourd’hui d’environ 900 000. Selon les statistiques relevées en 2020, le nombre est passé à 1,3 million compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie. Les personnes les plus exposées à la maladie seraient les femmes âgées. Sur 25 patients atteints de la maladie d’Alzheimer, 15 sont des femmes et 10 sont des hommes. Enfin, la différence aurait un lien avec les écarts d’espérance de vie.

Origines et causes de la maladie d’Alzheimer

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De nos jours, l’origine et les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont toujours pas identifiées. Cependant, avant même ses premiers signes, il a été déterminé que les neurones sont atteints par des lésions que sont les plaques amyloïdes et la dégénérescence neurofibrillaire. En effet, les premières lésions sont celles qu’on trouve entre les nerfs. Les autres lésions, quant à elles, se trouvent à l’intérieur des neurones. Les deux lésions sont connues comme des protéines qui se forment quand l’organisme vieillit. Pour ce qui concerne la maladie d’Alzheimer, les protéines se stockent en de grandes quantités.

Les plaques amyloïdes : quelques clarifications

Encore appelées plaques séniles, les plaques amyloïdes se forment par le stockage anormal de la protéine-amyloïde. Elles s’accumulent entre les nerfs qui sont situés dans le cortex cérébral et entraînent un dysfonctionnement de ceux-ci. Autrement dit, elles provoquent une déconnexion entre les nerfs.

Les dégénérescences neurofibrillaires : que savoir concrètement ?

Contrairement aux plaques amyloïdes, la dégénérescence neurofibrillaire correspond à un stockage anormal de filaments situés au niveau des neurones. La protéine qui cause ce mauvais fonctionnement est la protéine Tau. De manière progressive, cette protéine entraîne une mauvaise organisation cellulaire et peu à peu, elle conduit à la destruction des neurones. Cette désorganisation s’opère avant tout dans l’hippocampe. Il s’agit d’une région importante de la mémoire et dans le cortex reliant différentes fonctions entre elles pour un meilleur fonctionnement du cerveau. Par ailleurs, quand les neurones meurent, la conséquence directe est l’atrophie de certaines parties situées dans le cerveau.

La maladie d’Alzheimer : les facteurs génétiques

Les formes héréditaires ou familiales de la maladie d’Alzheimer sont les plus rares. En formes génétiques, elles sont caractérisées par une rapide survenue des symptômes. Les premiers signes commencent de manière générale autour de 50 ans.

Le facteur de risque de la forme sporadique de la maladie est le gène ApoE et ses variantes sont ApoE2, ApoE3 et ApoE4. De toutes les variantes, seule la variante ApoE4 expose à un risque élevé de la maladie, même si la personne ne la développe pas. En effet, une personne avec la variante ApoE4 peut avoir les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Dans le même temps, une autre personne porteuse de la variante ApoE4 peut ne pas nécessairement la développer.

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